Pendant les cent premières pages, je me suis demandé si Paul Auster n'était pas un auteur un peu surestimé.
Faisant appel à ma (médiocre) mémoire, je me suis souvenu de sa trilogie new yorkaise et des (més)aventures d'Anna Blume. J'ai donc continué ma lecture en me disant que je devait être bien fatigué!
Certes, l'histoire finit par décoller et les personnages sont fort attachants. Mais le style a des ratages et les allusions d'Auster à la Présidence de Bush sont, bien que louables, sans aucune finesse!
Paul Auster est un bon romancier et ce livre est somme toute fort agréable. Mais les critiques devrait arrêter de le faire passer pour un intellectuel.
4ème de couverture
Nathan Glass a soixante ans. Un divorce, un cancer en rémission, trente ans de carrière dans une compagnie d'assurances à Manhattan et une certaine solitude qui ne l'empêche pas d'aborder le dernier versant de son existence avec sérénité.
Chaque jour, Brooklyn et ses habitants le séduisent davantage, il prend ses habitudes, tombe sous le charme d'une serveuse et décide de faire un livre dans lequel seraient consignés ses souvenirs, ses lapsus, ses faiblesses de langage, ses grandes et petites histoires mais aussi celles des gens qu'il a croisés, rencontrés ou aimés.
Un matin de printemps, le 23 mai de l'an 2000, ce livre intitulé Brooklyn Follies prend une autre dimension. Ce jour-là, dans une librairie, Nathan Glass retrouve son neveu Tom Wood. Perdu de vue depuis longtemps, ce garçon de trente ans reprend très vite la place qui fut la sienne dans le cœur de son oncle. Et c'est ensemble qu'ils vont poursuivre leur histoire, partager leurs émotions, leurs faiblesses, leurs utopies mais aussi et surtout, le rêve d'une vie meilleure à l'hôtel Existence...
Un livre sur le désir d'aimer. Un roman chaleureux, à travers lequel tous les grands thèmes austériens se répondent, où les personnages reprennent leur vie en main, choisissent leur destin, vivent le meilleur des choses - mais pour combien de temps encore, en Amérique ?...